La quatrième de couverture du livre Mon ami Ben commence ainsi :
" Comment communiquer la joie de vivre à son enfant lorsqu'il est atteint d'autisme ?" Le thème général est lancé, celui de l'autisme et des difficultés auxquelles va être confronté Julia Romps, jeune mère londonienne célibataire avec son fils George. Incapable d'exprimer de l'amour pour qui que ce soit, le jeune garçon montre de la violence envers tous, jusqu'à l'arrivée d'un chaton qui est aussi seul et perdu que lui. C'est cette rencontre décisive pour George et sa famille qui va permettre au jeune garçon de s'ouvrir aux autres et en particulier à sa mère.
Voici pour les personnages principaux, la suite de l'histoire est dans le livre bien sûr (que je peux prêter évidemment !)
Au départ (comme souvent), j'ai choisi ce livre pour sa couverture avec ce joli chaton devant une trottinette !
Et puis la quatrième de couverture me promettait une jolie histoire émouvante comme je les aime, et je n'ai vraiment pas été déçue !
Depuis que je travaille avec des collégiens en déficience intellectuelle, je suis davantage sensible aux enfants désorientés par rapport à leurs différences surtout quand ils entrent dans l'adolescence, d'autant plus que j'ai eu pendant quelques mois un élève presque autiste dans ma classe.
Si ce livre ne traite pas de l'histoire de George pendant son adolescence, il montre un enfant totalement perdu face à un monde qui ne comprend pas et qui ne le comprend pas : la maman doit quotidiennement faire face aux regards des autres, le pire étant les autres adultes qui réagissent souvent mal face aux "besoins spéciaux" de Geroge comme il le dit lui-même dans l'ouvrage. Violent car incompris, incapable d'aimer des êtres dont il se sent trop lointain, c'est avec l'arrivée d'un chaton craintif et agressif que son univers va changer.
Julia sa maman découvre un nouveau petit garçon, qui communique avec Ben (le chat) en "parler-chat", qui lui permet d'exprimer ses émotions à travers des histoires fantaisistes. Ben permet à George de s'ouvrir progressivement aux autres, et c'est l'histoire d'une complicité animal/homme extraordinaire qui m'a aussi touchée car très bien écrite.
Lorsque le chat disparaît pendant l’absence de George et de sa maman, c'est tout le monde du garçon qui s'effondre : il se replie sur lui-même et refuse toute communication avec sa mère qu'il accuse de la disparition de son ami.
Julia se bat alors pour retrouver la "seule personne" capable de faire sourire son fils. Je ne vous en dirai pas plus sur l'issue de cette quête, la fin est émouvante et je ne peux que vous conseiller de lire ce livre, qui vous fera voir les enfants atteints d'autisme d'une manière différente !
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